Afrique du Sud Aout 2014 postkilkil




Mercredi 13 aout : Après avoir déposé les Kilkil Boys à l’aéroport on repart vers le Parc Kruger, vers le Nord, cette fois. D’aucuns s’étonnent qu’on y retourne sans cesse, des gens qui ne l’ont jamais fait sans doute, car on ne s’en lasse pas de ce p… de parc, l’excitation de guetter les animaux sauvages, les pauses bière/biltong aux (rares) endroits où on peut descendre de bagnole, l’immensité du parc et de ses espaces sauvages malgré le peu de routes sur la carte, nos soirées pinard et braai le soir sous les étoiles devant un bungalow/tente à un prix très abordable ; non on ne s’en lasse pas et il y a tellement de camps qu’on ne les a pas encore tous fait et l’ennui c’est que ça plait tellement qu’il faut en général réserver bien à l’avance pour trouver une piaule. Ce soir on a prévu de dormir en bordure de parc, on monte vers le Nord jusqu’à Polokwane où on prend la route vers Tzaneen à l’Est. Après Polokwane on traverse une de ses immenses banlieues désolées et interminables qu’on trouve en Afrique du Sud dans les anciens bantoustans (ces Etats fantoches créés par le régime de l’apartheid dans les zones sans richesses pour y parquer les noirs selon leur ethnie) avant d'arriver dans une zone de montagne aux forets luxuriantes façon Rocheuses, un sacré contraste. On s’arrête à Tzaneen à l’Ivory Tusk qui n’est qu’un motel sans charme pour voyageurs de commerce en mal de safari.
Jeudi 14 aout : On rentre dans le Kruger par Phalaborwa Gate et on voit des éléphants en pagaille et tous les animaux habituels : girafes, etc. Et voila un de ces moments qui fait qu’on ne se lasse jamais de ce parc : deux hyènes traversent nonchalamment la route devant nous.
Puis on traverse un troupeau de buffles, des centaines de chaque coté, voire sur la route, on serre les fesses et roule tout doucement. On a réservé au camp de Shingwedzi, ce soir côtes d’agneau au braai.

Vendredi 15 aout : On longe la frontière du Mozambique le long d’une longue piste dans la savane, plein de crocodiles dans la Shingwedzi River, encore des cohortes d’éléphants et des antilopes : Nyalas, Sables, etc. et une superbe antilope Roan, je ne me souviens pas en avoir déjà vu une. Au point d’eau de Tihongonyeni, sous le Tropique du Capricorne, au milieu d’une immense savane rase on voit à perte de vue des centaines ou même des milliers de zèbres et gnous et encore des éléphants.

Au Nord de Shingwedzi, sur une piste de terre, quelques voitures stationnent face à six lions se prélassant à moins d’une dizaine de mètres de la piste.


En rentrant au camp, encore des éléphants, qui chahutent dans la rivière, vous connaissez la chanson maintenant « les éléphants z-y vont à la plage… » et joli coucher de soleil sur les Red Rocks.



Samedi 16 aout : On quitte le parc par Punda Maria Gate et direction Melville à Johannesburg où on prend une piaule dans un backpackers pour pas déranger mais en fait c’est couillon puisqu’on passe la soirée avec Ryan des Slashdogs qui a une case dans le quartier, diner au Lucky Bean où bosse Loandi et nuit très arrosée chez Ryan, chez qui on aurait mieux fait de squatter du coup. Evidemment sa bagnole démarre plus (la batterie) et on doit rentrer à pied au backpackers, ça doit nous prendre une heure, bien bourrés, et on se couche au petit jour sous le regard intrigué des lève-tôt, ahem.
Dimanche 17 aout : P… c’est dur, on rejoint Pretoria, chez les Cortina où on tente une petite sieste avant encore un repas avec leurs potes dans leur chouette cour, viandes grillées et boissons à profusion pour changer, gros succès prétorien de la bouteille de Zubrowska qu’on avait ramené et qui trainait toujours dans leur congélateur.
Lundi 18 aout : Adios les Cortina, and thank you so much for all. Retour à la case par Air Mauritius. Pfiouuu, de l’eau et dormir…
 

Kilkil AfriqueduSud Aout2014



Vendredi 1er aout : réveil avant le matin pour un décollage à 7h, escale à Maurice et arrivée à Johannesburg à midi heure locale. La tournée sudaf de Kilkil organisée par les Cortina Whiplash peut commencer, Auriel, Tessa et Conrad nous accueillent et on embarque dans le grand van de Conrad, direction Melville où habite Loandi et où les Kilkil jouent ce soir au Bohemian. A peine arrivé sur le parking du supermarché Spar de Melville, le van nous lâche, voila une vraie tournée rock’n roll, on va squatter chez Doug, le proprio très sympa de Loandi, qui a une chouette case avec un super jardin en plein Melville, bien cette panne finalement. Après un braai (grillades) on part au Bohemian, un vrai bar rock garage comme on rêve d’en avoir à coté de chez soi. Tournées de Jagermeister pour boire local avant le début des concerts et bières à 2 euros la pinte, « cheers ». Le public défoule sur les 4 groupes : Brafcharge, du punk’s not dead, les Cortina Whiplash, Kilkil et The Moths, un bon groupe de surf instrumental qu’on avait déjà vus je sais plus où. Ca pogote sec, les amplis n’ont qu’à bien se tenir, a F... good evening  à peine arrivé et une grosse biture.
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Le lendemain, j’apprécie la fraicheur de la porcelaine des toilettes chez Doug  jusqu ‘à ce que Charlou me sorte son remède miracle, un verre de Martini rouge qui me remet l’estomac d’aplomb.
Samedi 2 aout : l’aprem, on va manger local : un hamburger au Steers voisin (chaine de fastfood sudaf). Le soir concert au Shikisha, dans le quartier de Newtown, pas du tout le même genre que Bohemian, plus branché, disons. C’est une soirée JoziTale avec des groupes très variés dont UJU pas rock mais qui vaut le détour. Le van est réparé, on va pouvoir partir pour Pretoria et le studio des Cortina où on est censé squatter mais il manque encore  un évènement perturbateur à cette journée. Ryan, le chanteur des Slashdogs qui est avec nous a laissé ses clés dans sa bagnole et celle-ci s’est refermée automatiquement, il n’a pas de double, il faut appeler un dépanneur qui arrivera au bout d’une heure, on attend avec lui dans le froid nocturne de l’hiver austral à Jo’burg pour ne pas le laisser seul dans un quartier pas trop sûr la nuit. Presque 40h après notre arrivée nous arrivons au studio Arcangel Music à Pretoria, QG des Cortina Whiplash, fourbus et joyeux. Le studio est dans une case avec un grand jardin, domaine de Duffy et Gizmo, envahi le dimanche après-midi (et soir) par de nombreux humains affamés et assoiffés réunis autour d’un braai et d’une profusion de breuvages variés et alcoolisés.
Lundi 4 aout : Allez, allez, on va faire du tourisme : Union Buildings, la statue de Mandela où un photographe (noir) insiste pour nous vendre une photo de parfaits inconnus (blancs bien sûrs) et semble ne pas nous croire quand on lui explique que ce n’est pas nous sur la photo …. !
On boit quelques verres et shooters (dont le fameux Women’s Revenge) dans un pub étudiant en ville.
Mardi 5 aout : Picnic dans une petite réserve qui borde Pretoria où on voit des girafes, zèbres et gnous. Le soir on mange et boit au sympathique bar Lucky Rodrigo, situé à une centaine de mètres de la case des Cortina.
Mercredi 6 aout : Dernier concert avant le festival, au Schivas Rocks, en face du Lucky Rodrigo (c’est pratique d’avoir une maison d’où on peut aller à pied aux bars). L’ingé-son n’est pas là et ne répond pas, les Cortina doivent ramener du matos et Romain sauve la soirée (on apprend le lendemain que le pauvre gars a eu droit à un cambriolage armé et a passé la nuit attaché à une chaise chez lui, bienvenue en Afrique du Sud). On se paie un bon repas (de délicieux T-Bone steaks) au Hillside Tavern voisin où le patron nous conseille gentiment de nous installer au bar, on y sera plus à l’aise n’est-ce pas ? Et ainsi ses clients, du genre plutôt aisés, n’auront pas à voisiner avec des rockeurs mal attifés…
Ce soir les Slashdogs partagent l’affiche avec Kilkil et les Cortina et ils sont vraiment bons (et sympas).
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Jeudi 7 aout : Coucher tardif hier et donc départ à la bourre pour le Oppikoppi festival, on arrive à Northam (à 15 bornes du festival) où on a réservé quelques chambres dans une guesthouse (les instruments seront plus en sécurité ici) après la tombée de la nuit, et 3 tentes sont prévues par l’organisation pour les musiciens de Kilkil au Kreef tented hotel sur le site. Du coup on a raté les Black Math qui, apparemment, ont fait un super concert et vraiment lancé le festival.
Vendredi 8 aout : Petit dej au Bloody Mary pour relancer la machine.
C’était quoi déjà les noms des groupes du vendredi, y a surtout du rock FM afrikaans dont on n’est pas trop fan mais qui marche bien ici.
Samedi 9 aout : Les Kilkil commencent tôt (13h), y a pas foule devant les scènes mais on retrouve pas mal de punks du Bohemian qui pogotent devant. On rencontre Deon Maas, le réalisateur du documentaire Punk in Africa, qui adore Kilkil et est épaté qu’il existe une scène rock/punk à La Réunion.
Je vois aussi un groupe celtic punkThe Sunday Punchers, une petite fanfare balkan patate Nomadic Orchestra avec des zicos sympas et puis BCUC, de l’afro fusion from Soweto,  c’est bon ça. Après Kilkil, j’engloutis une quantité non négligeable de Jagermeister, Tequila, bières et autres alcools ou substances euphorisantes et donc j’ai parait-il vu les Anglais The Editors, les Ricains Rival Sons et les Australiens Wolfmother mais je m’abstiendrai d’émettre une opinion sur ces têtes d’affiche… Les Français du « Catcheur, la pute et le dealer »,dernier acte de la grande scène, me font atterrir, on a fait connaissance le premier jour du festival, ils sont bien sympas et font un bon show avec des vidéos interactives. On ne peut malheureusement pas finir le festival avec eux et les derniers festivaliers qui vont rallier la scène électro puisque Conrad sonne le rappel, on va tous dormir à Northam pour éviter le légendaire méga bouchon du dimanche pour ceux qui quittent le site du festival Oppikoppi.
Dimanche, retour à Pretoria, rincés. On va quand même dans un bar à bière avec une belle carte, Capital Craft, où Charlou et Romain font gouter de bonnes bières belges aux Cortina. Et au diner, un délicieux bobotie (plat local du Cap), préparé par la maman d’Auriel pour notre retour du festival, merci Madame.
Lundi 11 aout : Direction Nelspruit, la ville de Conrad d’où on continue en direction du parc Kruger, on a réservé des bungalows au camp de Pretoriuskop. Il y a des travaux tout le long de la route avec des bouchons, on arrive un peu tard à la porte de Malelane ou la ranger nous dit qu’en theorie il faut 2 h pour rejoindre le camp (la vitesse est limitée à 50 jm/h dans le parc) et qu’il ne reste qu’une heure avant la fermeture de toutes les portes, elle suggère qu’il y a des pistes en terre plus courtes que la route (sur lesquelles il y a peu de chances d’être contrôlés par le police, oui il y a des contrôles dans le parc, on s’était pris une amende à notre dernier séjour), mais elle n’a rien dit hein et on dégage tout de suite où elle va devoir nous refuser l’entrée. On fonce donc dans la poussière de la piste, on voit quand même un chacal, des éléphants, rhinocéros, antilopes, zèbres, gnous, … On arrive dix minutes après l’heure officielle mais on peut rentrer dans le camp, il y a des braai devant chaque bungalow, on sort le charbon et on se goberge des T-Bone steaks qu’on a ramenés, accompagnés de mais doux grillés et de vin et bières, slurp.
Mardi 12 aout : Balade en van le matin dans le parc (hippopotames, crocodiles, girafes, zèbres, etc.) et sortie par la porte de Phabeni pour Nelspruit où on a loué une voiture. On quitte Conrad pour rentrer à Pretoria. On mange le soir au Tings and Times, resto sympa où les Cortina sont des habituées et qui faisait autrefois des concerts.
Mercredi 13 aout : Jour du départ pour Charlou, Johny et Xavier, on boit une dernière bière au pub Keg and Aviator de l’aéroport avec Auriel et Tessa, good bye Kilkil.

Ravine des sables 8 mai 2014

Pas besoin d'aller bien loin pour en prendre plein les mirettes, jeudi 8 mai 2014, la mer est calme devant la case (si, si, ça arrive parfois), je mets le kayak à l'eau direction Etang-Salé et à 200 m. de la maison des ailerons gentils m'entourent. P... viiiiiite le masque/tuba et l'appareil étanche, Flipper tu es là... ?


29déc.2013-16jan.2014AfriqueduSud


Dimanche 29 décembre : Aéroport de Jo’burg, midi, on a pris la voiture de location la moins chère et, bien sûr, le coffre est tellement petit que notre valise ne rentre pas complètement dedans, on s’était pourtant déjà fait la remarque, je crois, qu’il fallait louer dans la gamme au-dessus de la plus économique pour ne pas finir dans un pot de yaourt. Vroum… plein sud pour le Smoking Dragon Festival (https://www.facebook.com/smokingdragonfestivals) qui se déroule à l’Amphitheatre Bacpackers (http://www.amphibackpackers.co.za), au pied du Drakensberg, à la frontière N-E du Lesotho, petit pays enclavé au centre-est de l’Afrique du Sud. On avait déjà séjourné dans ce chouette backpacker (cf le blog avril 2011) qui organisait un petit festival qui monte, cette année ils vont passer le cap des mille festivaliers. On a réservé une piaule avec salle de bain dans le backpacker, parce que comme je l’ai déjà dit pour le Oppikoppi, on est grands, on a du boulot, alors fini l’époque des plans galères, un peu de confort pendant la gueule de bois du lendemain de concert, c’est appréciable à notre âge. Il y a une seule scène, un grand bar extérieur (avec de la bière Whindhoek, ma préférée, cool), un stand de bouffe, plus le joli bar du backpacker avec piscine (vite méga crade) et mini jacuzzi (vite vidé).
On croise les Cortina Whiplash (ou plutôt elles reconnaissent Pascale dans la foule) qu’on avait rencontré au Oppikoppi 2013 et qu’on fait venir à La réunion pour une tournée en mars/avril. On retrouve aussi Purity et Loopy, chanteuse et bassiste des Fruits and Veggies, rencontrées au Splashy Fen 2011, toujours aussi déjantées et une bière scotchée à la main. On est vanné, on n’a presque pas dormi la veille, pris l’avion aux aurores, essayé vainement de dormir un peu en vol sans laisser trop de salive gommer notre col, roulé quelques heures dans une nouvelle bagnole en pensant sans cesse « conduire à gauche, à gauche ». On regarde donc le début du festival en éclusant quelques bières jusqu’à The Moths (http://themothssurf.bandcamp.com/album/beware-of-2), un groupe instrumental sympa, surf, western, psyché, chaipakoi, et on va s’allonger un peu. Pascale est perdue pour la cause, je me relève pour une dernière bière et voir Deaf Commission mais ça ne me réveille pas, je dors debout et c’est quand même mieux allongé…
30 décembre : On suit sur internet l’avancée du cyclone Bejisa qui vient droit sur la maison, une autre Windhoek SVP, j’abandonne l’idée d’alterner avec du Jaggermeister, y a que Charlou pour boire ça, un jour peut-être… Dans l’après-midi on voit The Dollfins (https://www.facebook.com/thedollfins), super groupe, encore un groupe avec des filles tiens. Le soir on voit avec plaisir Desmond and the Tutus, le groupe sudaf au nom le plus rigolo, qu’on avait déjà vus chaipukan.
31 décembre : On a bien emmené du Paracétamol hein ? Cool ! En fin d’après-midi encore un trio qui dépote : Black Math (https://www.facebook.com/pages/Black-Math/162644847130775) et le batteur est… une fille, le guitariste (et chanteur) est aussi celui des Fruits and Veggies. Fridge Poetry (http://fridge-poetry.bandcamp.com/album/retro-neon-contradiction) est un groupe ska qu’a l’air sympa mais dont la trompettiste ne semble pas trop maitriser son instrument, surtout que ces enfoirés d’ingé-son la mettent bien en avant, d’ailleurs les mecs du son ont pas l’air trop laeksa dans l’ensemble, allez, je balance, la boite c’est Kingston Sound. Et puis tout s’accélère : les Fruits and Veggies balancent leur excellent afro-punk même si le batteur semble avoir absorbé une substance qui passe mal et les Cortina Whiplash envoient juste derrière, puis il y a Bittereindeer qu’on avait vus au Oppikoppi, très bon même si on n’est pas fan d’électro mais là je suis trop déchiré pour calculer…conscience…trou noir…conscience-…Bonne année quand même…
1er janvier : On a réservé une nuit de plus au Backpacker pour pouvoir récupérer tranquille, les Cortina finissent leur dernière bouteille de Kraken, une marque de rhum local qui les sponsorise, le camp se vide petit à petit. On va respirer l’air (encore plus) pur de la montagne au joli Royal Natal National Park voisin. Le café restaurant Little Switzerland, à quelques kilomètres du backpackers dispose d’une vue superbe et abrite un sympathique zèbre, qui fait la joie des enfants de passage (et de Pascale).

2-6 janvier : Direction Durban, on dort au Happy Hippo backpackers, à deux pas de la plage et du uShaka Marine World. Le cyclone Bejisa est passé près de la cote Ouest de La Réunion, la maison et les chiens vont bien, ouf, merci Clément et le frangin d’avoir géré.
On essaie les bars rock qu’on nous a conseillés pendant le festival : le Amsterdam Bar (https://www.facebook.com/amsterdamdurban.co.za), glou glou, le Dropkick Murphys (https://www.facebook.com/dropkickmurphysfloridaroad) où y a même pas de brune irlandaise à la pression, pfff.
Samedi 4 janvier concert au Winston Pub (https://www.facebook.com/TheWinstonPub) où on retrouve 4 groupes qui étaient au festival : The Deaf Commission, Fridge Poetry (avec la trompettiste pas en avant ça passe mieux), Black Math, excellent et Fruits and Veggies, à fond. Le Winston Pub organise des concerts rock au rez-de-chaussée et à l’étage il y a une boite branchée et c’est cocasse de voir ces deux univers voisiner quelques instants, les punks éclusant des bières et fumant sur le trottoir et les party-goers faisant sagement la queue devant l’escalier menant à la boite…
A Durban on peut aussi déguster un bon café au Factory Café (https://www.facebook.com/thefactorycafe), installé dans une ancienne usine, sympa et arty ; et manger des Bunny Chow partout : un pain de mie évidé et rempli de curry (il y a une grosse communauté indienne à Durban), ça cale bien, surtout un lendemain de cuite.
A la Durban Art Gallery (à l’étage du City hall, au dessus du musée d’histoire naturelle qui abrite des restes de dodo mauricien et des animaux empaillés dans leur décor naturel pas trop mal fait, avec le son qui va avec quand on appuie sur un bouton, on s’en lasse pas, ouahhh, vas-y, remets le lion…) ; à la Galerie donc, jusqu’au 14 février se tient l’exposition « Impressions of Rorkes Drift – The Jumuna Collection » et là, on reste bouche bée devant tous ces travaux, dessins, gravures, … réalisés dans les années 60 par des artistes noirs hébergés au Rorke’s Drift Art and Craft Centre, lié à une église luthérienne. Ces œuvres sont surprenantes par leur modernité et l’indépendance d’esprit que montre les artistes en ces sombres années d’apartheid. Malheureusement il n’y a pas de catalogue, on demande à la personne qui est là s’il y a des affiches, il n’en a plus mais va décrocher celle qui est sur le mur pour nous la donner… Thank You.
  
6-8 janvier : Go (South)West, on longe (quand la route le permet) l’Océan Indien jusqu'à son point de jonction avec l’Atlantique. Le 6 janvier, on dort à East London au Sugarshack Backpackers (un peu décrépit), face à la plage (bondée de monde la journée car située quasi en pleine ville).

Le 7 janvier on fait la pause méridienne à Jeffreys Bay, jolie station balnéaire avec un chouette resto : Kitchen’s Window. Le soir on dort à Knysna qu’on avait déjà visité, capitale de l’huitre sud-africaine, mais le resto Oyster Company sur la lagune a été remplacé par un autre pas terrible, à la carte il n’y a plus la douzaine d’huitres accompagnée de sa bouteille de blanc pour un prix modique, je suis déçu…

8-11 janvier Conrad B. a gentiment proposé de nous héberger dans sa charmante petite maison de vacances de Bredasdorp, la clé est bien dans sa cachette secrète, la région, dans l’intérieur des terres, est une plaine à moutons, on va vite au supermarché s’acheter des côtes d’agneau dont on va se faire une orgie au braai pendant quelques jours.
A moins d’une heure de route de Bredasdorp, se trouve Cape Agulhas, le cap des aiguilles (nom apparemment lié à une trouble histoire d’aiguilles de boussoles des premiers navigateurs portugais) où l’Océan Indien rencontre l’Océan Atlantique, c’est ici que se trouve le vrai Cap austral de l’Afrique. Je m’attendais à une côte de falaises et de roches déchiquetés mais ce ne sont que baies de sables fins et jolis villages (à maisons de style colonial hollandais) de bord de mer (ça me fait un peu penser à l’Irlande en été finalement).
 Arniston bay est, parait-il, un des plus beaux coins d’Afrique du Sud mais suite à de grosses pluies, de nombreuses routes sont inondées et on ne peut y accéder. Napier, un village voisin de Bredasdorp est très plaisant avec une rue centrale bordée de restaurants et bars qui servent une très bonne bière brassée localement (http://www.napierbrewery.co.za).

11-12 janvier on repart vers le Nord et l’intérieur des terres à travers le Karoo, on dort le 11 à Graaf Reinet au Obesa Lodge, on visite la Valley of Desolation locale (Camdeboo National Park) et le soir on dine à l’excellent Coldstream restaurant.

Le 12 janvier on arrive à Bloemfontein, capitale de l’Etat Libre (on dort dans un B&B tranquille, Villa Deane), on n’est encore jamais passé par là, c’est une grande ville étudiante mais ce sont encore les vacances, néanmoins le mythique bar Die Mystic Boer est ouvert, c’est sympa, la bière est pas chère et ça doit être un chouette endroit pour les concerts (https://www.facebook.com/pages/Die-Mystic-Boer-Bloemfontein/121865867832531).

13-16 janvier : On arrive à Jo’burg ou on a pris une chambre au Gandhi’s backpackers, confortable mais pas très bien situé, un peu trop éloigné des quartiers sympas.
Le 14 on visite le De Wildt Cheetah and Wild Dog Centre au Nord de Johannesburg (https://www.facebook.com/pages/Ann-van-Dyk-Cheetah-Centre-De-Wildt/179485742133680), qui abrite des Guépards (Cheetahs), Wild Dogs et autres animaux en danger d’extinction (Honeybadger, caracal, serval, vautour blanc, …). Pascale peut enfin voir des Lycaons (Wild dogs) de près, ça y est elle veut changer de métier et bosser là…

A quelques centaines de mètres du Gandhi Backpackers on découvre par hasard un joyau caché de la ville, le restaurant portugais Adega do monge (http://www.adegadomonge.co.za) avec de vrais plats gouteux, des gésiers, des coques (clams en anglais), … c’est délicieux et à un prix très raisonnable. Pascale a attrapé une bonne crève et on ne pourra pas se faire de concerts ou bars rock les derniers jours, on va quand même à Melville manger au Ant Cafe (https://www.facebook.com/TheAntCafe), notre resto préféré de 7th Street.