21 avril Splashy Fen Festival

En compagnie de Florent on bourre la bagnole avec l’attirail de camping qu’il nous a dégotté, on fait quelques courses, on s’arrête dans un café avant de prendre la route pour Underberg, qui comme sans nom l’indique se trouve au pied du Drakensberg Sud, à 200 bornes de PMB. Arrivés à Underberg, village de campagne, aucun panneau indiquant le festival… On suit donc les bagnoles pleines de matériel de camping comme nous et nous arrivons effectivement sur le site sans voir un seul panneau, les panneaux ont-ils été volés ou le festival est-il tellement connu qu’ils ne s’embêtent même plus à mettre une signalisation ? Nous avons tellement trainé que nous arrivons bien sûr à la tombée de la nuit. Il faut passer un petit pont sur une jolie petite rivière et on arrive dans l’immense zone de camping, on gare son véhicule et on pose sa tente à coté, c’est un peu le foutoir. Notre campement français est bien ridicule entouré de sud-africains, pratiquants assidus du plein-air qui installent de vrais camps de base avec tente-salon, cuisine, douche, tables et chaises, frigo-glacières, etc…

La nuit est tombée, le festival est déjà commencé, on entend le son des concerts au loin, let's go…C’est parti pour quatre jours de festival.
L’espace est immense, il y a deux scènes sous de grands chapiteaux qui abritent la scène ET le public, le chapiteau de la grande scène (Grant Erskine Marquee) est immense, je n’en ai jamais vu d’aussi grand, les deux gigantesques bars sont aussi sous chapiteau et il y a des dizaines de stands qui proposent à manger. Il y a plein de toilettes où il n’y a pratiquement jamais de queue (ça change des grands festivals en France où c’est l’enfer sur ce plan). La grande scène passe les groupes plutôt connus ou plus grand public disons et les groupes country, blues qui semblent être la marque de fabrique du festival, mais la seconde scène, plus petite (Splashy Fen Marquee) semble être dévolue aux groupes alternatifs, indés et notre première soirée me fait oublier mes craintes d’un Woodstock baba cool ou je devrais trinquer tous les soirs avec des vieux tatoués déplumés ayant des surnoms apaches. Ca dépote grave et l’alcool coule à flots pendant les pogos joyeux devant des groupes bien tata poum (Kissed by Katie, Nonchalant, The Otherwise,…).

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