Vendredi 1er
aout : réveil avant le matin pour un décollage à 7h, escale à Maurice et
arrivée à Johannesburg à midi heure locale. La tournée sudaf de Kilkil organisée par les Cortina Whiplash peut commencer, Auriel, Tessa et Conrad nous
accueillent et on embarque dans le grand van de Conrad, direction Melville où
habite Loandi et où les Kilkil jouent ce soir au Bohemian. A peine arrivé sur
le parking du supermarché Spar de Melville, le van nous lâche, voila une vraie
tournée rock’n roll, on va squatter chez Doug, le proprio très sympa de Loandi,
qui a une chouette case avec un super jardin en plein Melville, bien cette
panne finalement. Après un braai (grillades) on part au Bohemian, un vrai bar
rock garage comme on rêve d’en avoir à coté de chez soi.
Tournées de Jagermeister pour boire local avant le début des concerts
et bières à 2 euros la pinte, « cheers ». Le public défoule sur les 4
groupes : Brafcharge, du punk’s not dead,
les Cortina Whiplash, Kilkil et The Moths, un bon groupe de surf instrumental
qu’on avait déjà vus je sais plus où.
Ca pogote sec, les amplis n’ont qu’à bien se tenir, a F... good evening à peine arrivé et une grosse biture.
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Le lendemain, j’apprécie la fraicheur de la porcelaine des toilettes chez Doug jusqu ‘à ce que Charlou me sorte son remède miracle, un verre de Martini rouge qui me remet l’estomac d’aplomb.
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Le lendemain, j’apprécie la fraicheur de la porcelaine des toilettes chez Doug jusqu ‘à ce que Charlou me sorte son remède miracle, un verre de Martini rouge qui me remet l’estomac d’aplomb.
Samedi 2 aout :
l’aprem, on va manger local : un hamburger au Steers voisin (chaine de
fastfood sudaf). Le soir concert au Shikisha, dans le quartier de Newtown, pas
du tout le même genre que Bohemian, plus branché, disons. C’est une soirée JoziTale
avec des groupes très variés dont UJU
pas rock mais qui vaut le détour. Le van est réparé, on va pouvoir partir pour
Pretoria et le studio des Cortina où on est censé squatter mais il manque
encore un évènement perturbateur à cette
journée. Ryan, le chanteur des Slashdogs qui est avec nous a laissé ses clés
dans sa bagnole et celle-ci s’est refermée automatiquement, il n’a pas de
double, il faut appeler un dépanneur qui arrivera au bout d’une heure, on
attend avec lui dans le froid nocturne de l’hiver austral à Jo’burg pour ne pas
le laisser seul dans un quartier pas trop sûr la nuit. Presque 40h après notre
arrivée nous arrivons au studio Arcangel Music à Pretoria, QG des Cortina
Whiplash, fourbus et joyeux. Le studio est dans une case avec un grand jardin,
domaine de Duffy et Gizmo, envahi le dimanche après-midi (et soir) par de
nombreux humains affamés et assoiffés réunis autour d’un braai et d’une profusion
de breuvages variés et alcoolisés.
Lundi 4 aout :
Allez, allez, on va faire du tourisme : Union Buildings, la statue de
Mandela où un photographe (noir) insiste pour nous vendre une photo de parfaits
inconnus (blancs bien sûrs) et semble ne pas nous croire quand on lui explique
que ce n’est pas nous sur la photo …. !
On boit quelques verres et shooters (dont le fameux Women’s Revenge) dans un pub étudiant en ville.
On boit quelques verres et shooters (dont le fameux Women’s Revenge) dans un pub étudiant en ville.
Mardi 5 aout :
Picnic dans une petite réserve qui borde Pretoria où on voit des girafes,
zèbres et gnous. Le soir on mange et boit au sympathique bar Lucky Rodrigo,
situé à une centaine de mètres de la case des Cortina.
Mercredi 6
aout : Dernier concert avant le festival, au Schivas Rocks,
en face du Lucky Rodrigo (c’est pratique d’avoir une maison d’où on peut aller
à pied aux bars). L’ingé-son n’est pas là et ne répond pas, les Cortina doivent
ramener du matos et Romain sauve la soirée (on apprend le lendemain que le
pauvre gars a eu droit à un cambriolage armé et a passé la nuit attaché à une
chaise chez lui, bienvenue en Afrique du Sud). On se paie un bon repas (de
délicieux T-Bone steaks) au Hillside Tavern voisin où le patron nous conseille
gentiment de nous installer au bar, on y sera plus à l’aise n’est-ce pas ?
Et ainsi ses clients, du genre plutôt aisés, n’auront pas à voisiner avec des rockeurs
mal attifés…
Ce soir les
Slashdogs
partagent l’affiche avec Kilkil et les Cortina et ils sont vraiment bons (et sympas).
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Jeudi 7 aout : Coucher tardif hier et donc départ à la bourre pour le Oppikoppi festival, on arrive à Northam (à 15 bornes du festival) où on a réservé quelques chambres dans une guesthouse (les instruments seront plus en sécurité ici) après la tombée de la nuit, et 3 tentes sont prévues par l’organisation pour les musiciens de Kilkil au Kreef tented hotel sur le site. Du coup on a raté les Black Math qui, apparemment, ont fait un super concert et vraiment lancé le festival.
Vendredi 8 aout : Petit dej au Bloody Mary pour relancer la machine.
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Jeudi 7 aout : Coucher tardif hier et donc départ à la bourre pour le Oppikoppi festival, on arrive à Northam (à 15 bornes du festival) où on a réservé quelques chambres dans une guesthouse (les instruments seront plus en sécurité ici) après la tombée de la nuit, et 3 tentes sont prévues par l’organisation pour les musiciens de Kilkil au Kreef tented hotel sur le site. Du coup on a raté les Black Math qui, apparemment, ont fait un super concert et vraiment lancé le festival.
Vendredi 8 aout : Petit dej au Bloody Mary pour relancer la machine.
C’était quoi déjà les noms des groupes du vendredi, y a surtout du rock FM afrikaans dont
on n’est pas trop fan mais qui marche bien ici.
Samedi 9 aout : Les Kilkil commencent tôt (13h), y a pas foule devant les scènes mais on retrouve pas mal de punks du Bohemian qui pogotent devant. On rencontre Deon Maas, le réalisateur du documentaire Punk in Africa, qui adore Kilkil et est épaté qu’il existe une scène rock/punk à La Réunion.
Je vois aussi un groupe celtic punkThe Sunday Punchers, une petite fanfare balkan patate Nomadic Orchestra avec des zicos sympas et puis BCUC, de l’afro fusion from Soweto, c’est bon ça. Après Kilkil, j’engloutis une quantité non négligeable de Jagermeister, Tequila, bières et autres alcools ou substances euphorisantes et donc j’ai parait-il vu les Anglais The Editors, les Ricains Rival Sons et les Australiens Wolfmother mais je m’abstiendrai d’émettre une opinion sur ces têtes d’affiche… Les Français du « Catcheur, la pute et le dealer »,dernier acte de la grande scène, me font atterrir, on a fait connaissance le premier jour du festival, ils sont bien sympas et font un bon show avec des vidéos interactives. On ne peut malheureusement pas finir le festival avec eux et les derniers festivaliers qui vont rallier la scène électro puisque Conrad sonne le rappel, on va tous dormir à Northam pour éviter le légendaire méga bouchon du dimanche pour ceux qui quittent le site du festival Oppikoppi.
Samedi 9 aout : Les Kilkil commencent tôt (13h), y a pas foule devant les scènes mais on retrouve pas mal de punks du Bohemian qui pogotent devant. On rencontre Deon Maas, le réalisateur du documentaire Punk in Africa, qui adore Kilkil et est épaté qu’il existe une scène rock/punk à La Réunion.
Je vois aussi un groupe celtic punkThe Sunday Punchers, une petite fanfare balkan patate Nomadic Orchestra avec des zicos sympas et puis BCUC, de l’afro fusion from Soweto, c’est bon ça. Après Kilkil, j’engloutis une quantité non négligeable de Jagermeister, Tequila, bières et autres alcools ou substances euphorisantes et donc j’ai parait-il vu les Anglais The Editors, les Ricains Rival Sons et les Australiens Wolfmother mais je m’abstiendrai d’émettre une opinion sur ces têtes d’affiche… Les Français du « Catcheur, la pute et le dealer »,dernier acte de la grande scène, me font atterrir, on a fait connaissance le premier jour du festival, ils sont bien sympas et font un bon show avec des vidéos interactives. On ne peut malheureusement pas finir le festival avec eux et les derniers festivaliers qui vont rallier la scène électro puisque Conrad sonne le rappel, on va tous dormir à Northam pour éviter le légendaire méga bouchon du dimanche pour ceux qui quittent le site du festival Oppikoppi.
Dimanche, retour à
Pretoria, rincés. On va quand même dans un bar à bière avec une belle carte, Capital
Craft, où Charlou et Romain font gouter de bonnes bières belges aux Cortina. Et
au diner, un délicieux bobotie (plat local du Cap), préparé par la maman
d’Auriel pour notre retour du festival, merci Madame.
Lundi 11 aout : Direction Nelspruit, la ville de Conrad d’où on continue en direction du parc Kruger, on a réservé des bungalows au camp de Pretoriuskop. Il y a des travaux tout le long de la route avec des bouchons, on arrive un peu tard à la porte de Malelane ou la ranger nous dit qu’en theorie il faut 2 h pour rejoindre le camp (la vitesse est limitée à 50 jm/h dans le parc) et qu’il ne reste qu’une heure avant la fermeture de toutes les portes, elle suggère qu’il y a des pistes en terre plus courtes que la route (sur lesquelles il y a peu de chances d’être contrôlés par le police, oui il y a des contrôles dans le parc, on s’était pris une amende à notre dernier séjour), mais elle n’a rien dit hein et on dégage tout de suite où elle va devoir nous refuser l’entrée. On fonce donc dans la poussière de la piste, on voit quand même un chacal, des éléphants, rhinocéros, antilopes, zèbres, gnous, … On arrive dix minutes après l’heure officielle mais on peut rentrer dans le camp, il y a des braai devant chaque bungalow, on sort le charbon et on se goberge des T-Bone steaks qu’on a ramenés, accompagnés de mais doux grillés et de vin et bières, slurp.
Lundi 11 aout : Direction Nelspruit, la ville de Conrad d’où on continue en direction du parc Kruger, on a réservé des bungalows au camp de Pretoriuskop. Il y a des travaux tout le long de la route avec des bouchons, on arrive un peu tard à la porte de Malelane ou la ranger nous dit qu’en theorie il faut 2 h pour rejoindre le camp (la vitesse est limitée à 50 jm/h dans le parc) et qu’il ne reste qu’une heure avant la fermeture de toutes les portes, elle suggère qu’il y a des pistes en terre plus courtes que la route (sur lesquelles il y a peu de chances d’être contrôlés par le police, oui il y a des contrôles dans le parc, on s’était pris une amende à notre dernier séjour), mais elle n’a rien dit hein et on dégage tout de suite où elle va devoir nous refuser l’entrée. On fonce donc dans la poussière de la piste, on voit quand même un chacal, des éléphants, rhinocéros, antilopes, zèbres, gnous, … On arrive dix minutes après l’heure officielle mais on peut rentrer dans le camp, il y a des braai devant chaque bungalow, on sort le charbon et on se goberge des T-Bone steaks qu’on a ramenés, accompagnés de mais doux grillés et de vin et bières, slurp.
Mardi 12
aout : Balade en van le matin dans le parc (hippopotames, crocodiles,
girafes, zèbres, etc.) et sortie par la porte de Phabeni pour Nelspruit
où on a loué une voiture. On quitte Conrad pour rentrer à Pretoria. On mange le
soir au Tings and Times, resto sympa où les Cortina sont des habituées et qui
faisait autrefois des concerts.
Mercredi 13
aout : Jour du départ pour Charlou, Johny et Xavier, on boit une dernière
bière au pub Keg and Aviator de l’aéroport avec Auriel et Tessa, good bye
Kilkil.
Super sympa l'article. C'est bon de lire des news de gens proches
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