3-5avril 2012 WashingtonD.C. U.S.A.

Aéroport de washington, bon sang, je vais fouler pour la première fois de ma vie le sol des Etats-Unis d'Amérique avec bien sûr dans la tête les paroles de Joe D. : "L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai" http://www.youtube.com/watch?v=-XUBRF8gNcI (arfff). Tout le monde m’avait dit que le passage à la police des frontières était très pénible, eh ben pas du tout, ça a été plutôt rapide et sans problème, le policier nous a même gratifié d’un « au revoir » en français. Chris, le responsable du labo où Pascale va bosser en tant que « visiting scientist » nous attend à l’aéroport et nous emmène chez Lynn qui va nous louer une chambre pour le mois d’avril. Chris est très sympa et ne semble pas dénué d’ironie, ce qui n’est pas étonnant  puisque c’est en fait un britannique naturalisé américain.
On n’est pas à Washington D.C. mais dans sa grande banlieue au bout de la Red Line du Metro, à Rockville (Maryland) [c’est un pur hasard ce nom hein, on n’a pas programmé le voyage pour se faire ensuite Punktown, Garage City ou Grungeburg…]. Ce n’est pas franchement rock’n roll comme endroit d’ailleurs, la maison est dans un joli suburb typiquement américain, des maisons proprettes, des gazons impeccables, des jardins méticuleusement entretenus, des drapeaux américains sur plein de maisons et comme c'est le printemps plein d'arbres en fleur (c'est le Cherry Blossom Festival à washington), le lendemain je traverse le quartier à pied pour aller au centre commercial voisin (une demi-heure de marche quand même) et j’ai la sensation d’être dans Edward aux mains d’argent, tout est beau et parfait mais au bout d’un quart d’heure ça devient franchement déprimant, j’imagine que pour eux la Ravine des Sables doit ressembler à un taudis (le chaos vaincra !)
Par contre le jardinet arrière donne directement sur la forêt du Seneca Creek State Park et ça c’est génial, de la fenêtre de la cuisine on voit des écureuils, plein d’oiseaux, beaucoup plus gros qu’à la case, des daims, si, si, c'est vrai, et il y a parait-il un raton-laveur qui vient faire les poubelles, il ne manque plus qu’un peau rouge (un Seneca) nous observant assis sous un arbre, immobile et silencieux.


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