1juin2012 SanFranciscoCA

Entre Morro Bay et Monterey la 1 suit une côte escarpée sur plus de cent bornes, on ne voit pas grand-chose puisqu’un brouillard froid recouvre une bonne partie du littoral, il suffit de rentrer dans l’intérieur de cent mètres pour retrouver ciel bleu et soleil. (Le mythe Sea, surf and sun en prend un coup, en fait la Californie c’est plutôt comme la Mer du Nord…)  A Piedras blancas une grande colonie d’éléphants de mer se prélasse sur le sable au soleil, s’aspergeant de sable et se grattant de leurs « mains » palmées ;  les écureuils de plage ne sont pas farouches et s’approchent sans crainte des humains et des éléphants.
On passe par Big Sur, je me rappelle avoir lu il y a longtemps Le Général sudiste de Big Sur de Brautigan mais je ne me souviens plus de l’histoire. J’imaginais Big Sur comme une succession de grandes dunes mais pas du tout, c’est une forêt de grands arbres dans une petite vallée avec à l’ouest l’Océan quasi-inaccessible.
On approche de San Francisco, et non on n’écoute pas La Maison bleue de Le Forestier, on passe plutôt Sharon de Riske Zéro http://www.youtube.com/watch?v=tIygHU2LixE, et d’ailleurs ça parle d’aller à San Francisco par la route 66 mais malheureusement comme indiqué plus bas la 66 va à Los Angeles, pas à San Francisco, c’est pas grave Xavier, on ne savait pas… jusqu‘à maintenant.
San Francisco, c’est comme dans les films, une ville sur des collines, avec des longues rues en pente, de belles et vieilles maisons, ses trams et trolleys, Chinatown, le Golden Gate Bridge (et ses surfeurs), d’immenses parcs au cœur de la ville, l’île-prison d’Alcatraz,  
Le bar Toronado http://www.toronado.com propose des dizaines de bières artisanales locales à la pression et juste à coté vous pourrez manger une des nombreuses et savoureuses saucisses grillées de Rosamunde http://rosamundesausagegrill.com/haight-street. Plus au Sud le Zeitgest http://zeitgeistsf.com a lui aussi des bières locales pression et un grand beergarden avec plein de grandes tables en bois et il y un vieux flipper à l’intérieur ainsi qu’un jukebox avec du Motorhead dedans.

C'est une maison bleue / Accrochée à ma mémoire / On y vient à pied, on ne frappe pas / Ceux qui vivent là, ont jeté la clef / Peuplée de cheveux longs / De grands lits et de musique … San francisco, où ètes-vous / Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi.
...Damned, une attaque de virus barbu hippie.

2 commentaires:

  1. le général sudiste de Big Sur; je suis un grand fan de Brautigan, même si je ne comprend pas grand chose à ce qu'il écrit. Dites donc, c'est un vrai guide du routard votre blog !
    Qu'est-ce que c'est que cette attaque de virus barbu hippie ?! C'est la France qui vous manque ?!

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  2. Wééé moi aussi j'adore Brautigan !! surtout La Pêche à la truite en Amérique / Sucre de pastèque... dont je n'ai retenu que cette phrase : "Les mains, c'est très gentil, surtout quand elles reviennent de faire l'amour". Enfin, en substance. Le reste c'est comme pour votre pote anonyme, je ne comprends pas tout mais le coeur y est.
    Pour votre séjour à San Francisco il faudrait vous équiper de Lalo Schifrin (BO de Bullitt).
    Je viens de découvrir qu'on pouvait laisser des commentaires, je crois que je vais pourrir votre blog... que j'adore pour : les écrevisses (j'en bave encore), la fretless, les shorts de P. les bottes de G., la visite des musées (j'en rêve toujours), le laconisme chic des commentaires, les photos bien cadrées (même en timbre poste ça fait plaisir), les noms de groupes que je n'écouterai jamais, les références littéraires que je comprends toujours et ce voyage mythique que je n'ai pas fait, mais que j'ai l'impression de vivre un peu. Viva el CRCT ! et des bises. Signé Elé, gardienne de la Ravine des sables.

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