On rentre dans le Transkei, un ancien bantoustan, donc une région assez pauvre. Les petites maisons sont peintes de couleurs fluo délavées, apportant un peu de gaité dans cette région vallonnée plutôt aride. Port St Johns, 3000 habitants, sur la bien-nommée Wild Coast, assez isolée, est nichée dans l’estuaire de la Umzimvubu River qui forme une gorge offrant une vue grandiose à l’arrivée, entourée de forêt subtropicale. Les sud-africains aiment venir s’y mettre au vert et la population fait plus que doubler en haute saison, mais la 1st Beach dans l’embouchure est peu engageante, et l’eau de la 2d Beach, à 4 km entre deux pointes rocheuses, est elle aussi sérieusement troublée par les rejets boueux du fleuve après les pluies, et très houleuse. Pas vraiment l’image qu’on se fait d’une station balnéaire.
Le backpackers Jungle Monkey a une jolie vue et un bar sympa agrémenté d'une petite scène où trone une batterie, des zicos du coin ou parfois d'ailleurs viennent jouer là.
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