3-5avril 2013 Praslin Seychelles

 Il y a des navettes quotidiennes sur les ferrys de Cat Cocos entre Mahé et Praslin, la seconde plus grande île de l’archipel, le trajet dure 1h.
 

On loge au Rosemary’s Guesthouse au bord de la longue et splendide plage de Côte d’Or, face à un îlot qui semble abriter un petit hôtel pour Robinsons fortunés.

On se déplace en bus, il y a une seule ligne qui fait les deux routes de l’île. Le premier jour on part à la Vallée de Mai, site classé Unesco qui abrite une très vieille palmeraie sauvage unique au monde qui abrite à l’état naturel les célèbres cocos de mer ou cocos fesse et des lataniers endémiques ainsi que le perroquet noir, unique survivant de son espèce dans la zone Océan Indien, on a la chance d’en voir un à la fin (grâce à un guide qui passait avec un groupe) mais il a un cri plutôt ordinaire et manque un peu de flamboyance. L’endroit est superbe et on peut y lézarder un petit moment sur les différents sentiers.




Le soir, au resto La Goulue, je mange un curry de roussette, les grandes chauves-souris frugivores qui envahissent le ciel seychellois en fin d’après-midi. C’est bon, les petits morceaux font penser au tangue mais avec un gout bien moins fort, j’avais déjà gouté des raviolis de roussette au resto Chilli et de la terrine de roussette Chez Plume. Ne le répétez pas à Batman hein.
Le deuxième jour on part à la mythique plage d’Anse Lazio, très jolie comme toutes les plages et tout au bout de la plage on découvre l’Honesty Bar, une terrasse de bric et de broc, un frigo rempli de bières glacées et une boite dans laquelle vous mettez l’argent pour ce que vous avez pris. On rencontre Don, le patron des lieux et son ami Clemenceau, qui travaille pour lui, Don nous parle de son séjour en Allemagne quand il était plus jeune et où il a rencontré sa femme, il a un terrain magnifique qui vaut probablement une fortune mais il porte un t-shirt maculé et semble aimer la vie de broussard pied dans le sable, Clémen est très sympa mais on a du mal à comprendre tout ce qu’il dit, faut dire que le créole seychellois est bien différent du réunionnais mais y a pas que ça, il ne boit pas que de l’eau le bougre, Don nous prévient en souriant et avec délicatesse. Plus tard Clemen parle de Don en disant que c’est un vrai frère pour lui et je me sentirais presque à la maison avec une sensation de déjà-vu, les deux amis deviennent des personnages à la fois familiers et intemporels ; on est bien, là ; à la votre Don et Clemen, content de vous avoir rencontrés.

Le resto Les Lauriers propose tous les soirs un buffet pantagruélique et vous avez intérêt à réserver si vous voulez vous faire péter la panse, même le buffet d’entrées a un gout irrésistible de reviens-y.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire