C’est parti
pour le Oppikoppi Festival, le royaume de la poussière, « In dust we trust »
est une devise du festival, et le soir elle forme comme un brouillard dans les
lumières, la moitié des festivaliers se promènent avec un cache-poussière sur
le nez, je les imite vite, ça fait cow-boy. Les journées chaudes sont suivies
de nuits glaciales (plus de 20 degrés d’écart !).
Comme on n’a
pas de tentes et que j’ai un souvenir presque honteux de nos pauvres petites tentes
au milieu des camps suréquipés des locaux au Splashy Fen il y a deux ans (cf blog
avrilmai2011), on s’est payé une tente safari au Harrambee Tented Hotel, un hôtel
temporaire de toile avec lit et prise électrique, douche et WC à proximité et
copieux buffet de petit-déj, c’est cher mais bon sang le petit confort est
appréciable.
Il y a 6
scènes, 1 grande, 3 moyennes, une électro derrière la petite butte et une
plutôt acoustique en haut du « koppi » où se trouve un petit bar
sympa, là ou a commencé l’aventure Oppikoppi il y a 19 ans avec moins de 1000
personnes, à présent il y a 20 000 festivaliers et une soixantaine de groupes..
Nous avons
assisté à une première mondiale dans un festival : les possesseurs de telephones
Samsung (sponsor du festival) Galaxy 4 pouvaient commander des bières qui leur
étaient parachutés par un drone, c’était assez surréaliste et cela donnait lieu
à une belle foire d’empoigne à l’arrivée de la bière tombée du ciel.
Jeudi 8 je me souviens d'un groupe métal avec un chouette nom piratesque : Facing the Gallows
(Face à la potence), un groupe instrumental : Kidofdoom et un groupe sympa
au petit bar en haut : Some grow Young.
Vendredi 8 on
voit le meilleur groupe du festival Fuzigish, (https://www.facebook.com/FUZIGISH),
du ska punk, on cause avec Jay le chanteur, simple et sympa, voila un groupe à
faire venir à La Réunion. On voit Tumi (qui a perdu en route The Volume) et j’avoue
que je suis resté un moment devant Bittereindeer, de l’électro avec un vrai chanteur
et un beau graphisme vidéo projeté en arrière plan. La tète d’affiche est Jack
Parow, « pirate des Caravan Parks » et star du Zef (rap blanc
afrikaner), c’est loufoque et entrainant, un (pas vraiment) subtil mélange de
beaufitude et de rébellion. Les journaux et tout le festival ont annoncé son arrestation
la veille mais apparemment il a pu rejoindre le festival au dernier moment.
Samedi 10 on
aime bien Cortina Whiplash (https://www.facebook.com/cortinawhiplash),
un girl band plutôt « riot », on prend contact, encore un groupe à
faire tourner à La Réunion. La tète d’affiche sont les américains de The Deftones,
du Nu Metal mais c’est plutôt mou, j’ai préfèré Mass Hysteria ou Black Bomb A
au Palaxa.
On a vu
plein de groupes de rock afrikaans, des super connus en Afrique du Sud mais on
n’accroche pas trop à leur style.
On a aussi
discuté avec le programmateur, allez, on y croit : l’année prochaine un ou
plusieurs groupes réunionnais à l’affiche du Oppikoppi…
Dimanche11aout retour à Johannesburg, à Melville (où on n’est pas retourné depuis
quelques années), on y retrouve le resto pizzeria The Ant, toujours aussi bien ;
le bar The Ratz par contre semble se rapprocher du coté branchouille de la
Force, tant pis.
Lundi12aout on ramène la voiture (recouverte d’une couche de poussière d’Oppikoppi qui
fait peur à voir) à l’aéroport. Je ne retrouve pas le pub qui servait des
Guinness pression dans le grand terminal des départs.
Good Bye South Africa.
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