21-24juillet2013KrugerNPSouthAfrica



On débarque à Johannesburg pour notre quatrième (ou cinquième je sais plus) séjour en Afrique du Sud, un pays dont on ne se lasse pas. On retire de l’argent local, achète une puce téléphone mobile et récupère une petite voiture louée (Nissan Micra). Direction Hazyview, en bordure sud-ouest du parc Kruger, on dort sous une tente dans un backpacker et le froid n’est pas aussi terrible que ce à quoi on s’attendait, pourtant il y a parait-il un front froid. Nous trainons un peu le lendemain et rentrons vers midi dans le parc par la porte de Phabeni et dès le début on croise girafes, éléphants, buffles, antilopes,…
On a déjà expérimenté la magie du parc mais c’est toujours aussi captivant, des suisses dont c’est la première visite nous raconteront en riant leur excitation en voyant une girafe dès leur entrée, persuadés qu’ils avaient vraiment une chance incroyable. On traine, bien sûr, mais notre premier camp est assez loin de notre point d’entrée, la limite sur les routes goudronnées est de 50 km/h et les camps ferment leur porte à 17h30, alors on accélère légèrement et … contrôle radar !… je me prends une amende puisque les policiers du parc m’ont pris à 63.
Plus loin on croise un troupeau de buffles en train de traverser la route, ils sont nombreux, étalés et prennent leur temps, on se faufile au milieu en serrant les fesses.
On arrive donc juste dans les temps à notre camp, Tamboti est un camp satellite d’Orpen, des tentes safari avec terrasse et braai (barbecue) bordent une rivière, asséchée en cette saison. C’est la pleine lune, la vue est magnifique, on entend des babouins dans le grand arbre qui nous fait face, des cris d’animaux et des bruits de branches (ou d’arbres) fracassés par les éléphants. Sous la lueur de la pleine lune on voit une forme (chacal ?) remonter le lit de la rivière tandis qu’on se régale de T-bone steaks et champignons grillés accompagnés de vin rouge sud-africain. Le front froid doit être précisément là car il fait un froid polaire, je dors dans mon duvet sous la couette. Au matin un babouin est rentré dans le camp malgré la barrière électrique, je le trouve sur notre terrasse en train de fouiller dans nos affaires, au péril de mon intégrité physique j’avance en faisant du bruit et de grands gestes, il hésite une seconde, lâche le sachet qu’il tenait et s’en va, ouf !
On se balade à la recherche d’animaux (des lions surtout mais on n’en trouve pas).
En fin de journée, avant d’arriver à notre camp, devant des éléphants, un type nous conseille d’aller voir sur la prochaine piste à gauche où il y a un léopard croit-on comprendre, mais on n’en est pas sûr étant donné la conjonction de l’accent afrikaans du type et de notre ouïe française. On voit plusieurs voitures arrêtées face à un arbre qui nous semble bien maigrichon, mais oui ça bouge… une tête d’antilope à l’envers entre les feuilles !?! Bon sang c’est une proie qu’un léopard est en train de hisser dans l’arbre. Après l’avoir accrochée le félin s’étend sur une branche et fait sa toilette, en chat bien élevé, avant de manger.
On doit partir pour rejoindre le camp avant la fermeture et peu avant le camp on recroise nos amis au radar mais cette fois on fait gaffe et ils ont déjà arrêté un véhicule, les (rares) routes goudronnées du parc Kruger doivent  être les plus fliquées du monde. Pretoriuskop est le plus vieux camp du parc et ça se voit… Menu ce soir : T-bone steaks et maïs grillés accompagnés de vin rouge sud-africain.
Le lendemain on retourne voir le léopard mais il a déjà fini son gueuleton, il ne reste plus qu’une tète d’antilope suspendu à des lambeaux de peau.

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