1mai2012 Nashville, Tennessee

A Nashville si vous arrivez sans bottes, chapeaux et guitares dans le dos y a pas de problèmes, vous trouverez tout sur place, des bottes partout mais il y en a presque trop, « These boots are made for walking, and that's just what they'll do » me susurre Nancy Sinatra à l’oreille et Pascale a du mal à me retenir d’acheter 3 paires pour le prix d’une ; je me dis que ce n’est que partie remise et que j’en trouverais de plus belles dans le Far West. Et à coté des magasins de bottes, des bars et dans chaque bar un groupe qui joue, créant une joyeuse cacophonie dans Broadway, la bière coule à flot et comme je le pensais et espérais c’est moins cher qu’à Washington, on trouve de la bière à 2-3 $ et à manger pour 6-7 $. La rue des bars illuminés de néon et remplis de touristes du centre ville a quand même un petit coté Disneyland de la Country.
On trouve un concert indé au bar The Muse qui fait vraiment salle garage, en bordure d’autoroute dans une zone d’entrepôts, avec une petite terrasse, une salle bar et une salle concerts à l’arrière où l’ingé-son met tout à fond, au programme Brothers Ares, Dead Channels, Nothing But Wolves, Across Tundras, certains viennent de New York, les groupes ont la patate mais bof, encore une fois il y a très peu de public, je ne sais pas si on tombe sur des trucs vraiment trop obscurs ou si la scène indé américaine, comme partout, peine à exister au pays du rock, finalement on n’est pas si mal loti à La Réunion.
Le studio de Jack White : Thirdman Records http://thirdmanrecords.com fait aussi boutique et il n’y a évidemment que du vinyle à l’exception des cd des White Stripes quand même.