5mai2012 Natchez MS

Adieu Clarksdale, ses écrevisses, ses pactes avec le diable, son frigo qui a peut-être rafraichi une bière à John Lee Hooker, direction Natchez.
Dans les derniers kilomètres  on emprunte la Natchez Trace, ancienne piste indienne, ensuite utilisée par les colons français, espagnols ou britanniques comme voie de communication entre Natchez et le Nord-Est (Nasville), la route serpente dans la forêt et est bordées de nombreuses  « creeks » (rivières).
Natchez est un petit bijou qui montre bien ce que devait être le temps béni des plantations pour les maitres blancs, il reste de nombreuses maisons de maitres intactes, « antebellum houses », la ville a été épargnée par les ravages de la Guerre Civile, pardon, la Guerre entre les Etats selon la terminologie Sudiste. La ville est bâtie sur un promontoire rocheux, ce qui la met à l’abri des grandes inondations, ce n’est pas le cas de Vidalia lui faisant face de l’autre coté du fleuve et plusieurs fois dévastée par les crues.
En se promenant dans la ville le soir, les superbes demeures historiques bien éclairées vous transportent dans Autant en emporte le vent, et on s’attend à voir en sortir des Southern Belles au bras d’élégants cavaliers portant le chapeau et la cravache. Les petites maisons autour sont aussi très mignonnes et bien entretenues, le cœur de la ville semble faire bien attention à maintenir à l’écart toute trace de misère. Au pied du promontoire qui borde le fleuve se trouve un bateau à aubes qui sert de casino et le Under the Hill Saloon, ici on oublie le coté élégant de la ville et on boit des bières à coté de bikers. Un grand pont traverse le fleuve et permet d’entrer en Louisiane.

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